Processus et difficultés de cicatrisation

Quelles en sont les causes?

Lors de l’apparition de cicatrices hypertrophiques, le processus de cicatrisation est perturbé, ce qui induit une production déséquilibrée de collagène de type I et de collagène de type III. En effet, au lieu de produire une cicatrice plate et lisse, le corps produit une quantité excessive de Collagène de type I, résultant en une cicatrice surélevée, bosselée et rougeâtre. Contrairement aux cicatrices chéloïdes, les cicatrices hypertrophiques restent dans les limites de la plaie d’origine et ne s’étendent pas au-delà.

Des facteurs tels que la génétique, le type et l’emplacement de la plaie, ou encore une phase inflammatoire trop importante contribuent à leur développement. Le risque de développer une cicatrice hypertrophique varie donc d’un individu à l’autre, ainsi que pour un individu donné en fonction de son environnement.

A quoi ressemblent-elles?

Les cicatrices hypertrophiques sont surélevées par rapport à la peau environnante. Ces cicatrices sont souvent rouges ou roses, ce qui les rend plus visibles que la peau environnante.

Y a-t-il des symptômes associés?

Les cicatrices hypertrophiques peuvent être accompagnées de démangeaisons persistantes, qui peuvent être gênantes et contribuer à l’inconfort. Certaines personnes peuvent éprouver de la sensibilité ou de la douleur au niveau de la cicatrice hypertrophique, en particulier au début de sa formation.

Il est important de noter que même si ces symptômes sont caractéristiques des cicatrices hypertrophiques, les expériences individuelles peuvent varier. Il est recommandé de consulter un médecin pour un diagnostic solide et une prise en charge appropriée des cicatrices hypertrophiques.

*Wang ZC, et al. The Roles of Inflammation in Keloid and Hypertrophic Scars. Front Immunol. 2020 Dec 4

Quelles en sont les causes?

La formation de cicatrices chéloïdes implique une réponse anormale au processus de cicatrisation, lors duquel il y a une surproduction de collagène, ce qui a tendance à engendrer un développement de la cicatrice en dehors des limites de la plaie d’origine.
Des facteurs comme la génétique et la tension cutanée jouent un rôle dans leur développement.

Le risque de développer une cicatrice chéloïde varie donc d’un individu à l’autre, ainsi que pour un individu donné en fonction de son environnement.

À quoi ressemblent-elles ?

Les cicatrices chéloïdes ont une apparence surélevée et encombrée, et contrairement aux cicatrices hypertrophiques, les cicatrices chéloïdes s’étendent au-delà de la plaie d’origine. Ces cicatrices ont souvent une surface brillante et lisse, les différenciant de la peau environnante, et peuvent varier en couleur du rose au brun foncé.

Y a-t-il des symptômes associés?

Les cicatrices chéloïdes peuvent provoquer des démangeaisons persistantes, entraînant une gêne et certains peuvent éprouver une sensibilité ou de la douleur au niveau de la cicatrice.

Il est important de noter que même si ces symptômes sont courants, les expériences individuelles peuvent varier. Il est recommandé de consulter un médecin pour un diagnostic solide et une prise en charge appropriée des cicatrices chéloïdes.

*Wang ZC, et al. The Roles of Inflammation in Keloid and Hypertrophic Scars. Front Immunol. 2020 Dec 4

Quelles en sont les causes?

Les cicatrices atrophiques se produisent lorsqu’il n’y a pas suffisamment de production de collagène (de type I et de type III) au cours du processus de cicatrisation. Ces cicatrices peuvent être causées par des conditions telles que l’acné, des incisions chirurgicales ou des blessures, et ont tendance à être plus fréquentes chez les personnes ayant une prédisposition génétique aux cicatrices problématiques. Le risque de développer une cicatrice atrophique varie donc d’un individu à l’autre, ainsi que pour un individu donné en fonction de son environnement.

À quoi ressemblent-elles ?

Les cicatrices atrophiques sont caractérisées par une perte de tissu au niveau de la plaie, entraînant une dépression ou un trou dans la peau. Ces cicatrices sont souvent plates et peuvent être de couleur plus claire que la peau environnante.

Y a-t-il des symptômes associés?

Les cicatrices chirurgicales atrophiques ne provoquent généralement pas de symptômes tels que des douleurs ou des démangeaisons.

Il est important de noter que même si ces symptômes sont courants, les expériences individuelles peuvent varier. Il est recommandé de consulter un médecin pour un diagnostic solide et une prise en charge appropriée des cicatrices atrophiques.

**Connolly D, Vu HL, Mariwalla K, Saedi N. Acne scarring‐pathogenesis, evaluation, and treatment options. J Clin Aesthet Dermatol. 2017

La douleur et le prurit (démangeaison) sont des symptômes courants du processus cicatriciel :
– La douleur peut être causée par des lésions nerveuses lors d’une blessure ou d’une intervention chirurgicale, une inflammation ou une tension cutanée.
– Les démangeaisons peuvent résulter du processus de cicatrisation et de la formation de nouveaux tissus.
– La perte de sensations

La douleur et les démangeaisons peuvent être exacerbées par des facteurs tels que le manque d’hydratation de la peau, les vêtements serrés et les agents irritants environnementaux. Bien que ces symptômes diminuent souvent avec le temps à mesure que la cicatrice mûrit, ils peuvent persister pendant des mois, voire pendant des années dans certains cas. Diverses possibilités de traitement, dont les crèmes topiques, les feuilles de gel de silicone, la massothérapie et la thérapie au laser, peuvent aider à soulager la douleur et les démangeaisons associées aux cicatrices.

En outre, une perte de sensation dans la zone de la cicatrice peut également survenir en raison de dommages faits aux terminaisons nerveuses pendant la blessure initiale, la procédure chirurgicale ou l’inflammation. L’étendue de la perte sensorielle peut varier selon la gravité de la blessure et le processus de cicatrisation de la personne. Dans certains cas, la sensation peut revenir progressivement à mesure que les nerfs se régénèrent et que la cicatrice mûrit. Cependant, dans d’autres cas, en particulier pour les blessures plus profondes ou pour les plaies chirurgicales, une perte permanente de sensation peut survenir.

Il est important de noter que même si ces symptômes sont courants, les expériences individuelles varient. Il est recommandé de consulter un médecin pour un diagnostic solide et une prise en charge appropriée des symptômes associés à la cicatrisation.

***Farrukh O, Goutos I. Scar Symptoms: Pruritus and Pain. 2020 Dec 8. In: Téot L, Mustoe TA, Middelkoop E, et al., editors. Textbook on Scar Management: State of the Art Management and Emerging Technologies [Internet]. Cham (CH): Springer; 2020. Chapter 10.